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BIO
Baron Lanteigne vit et travaille à Québec, Canada. L’essence de son travail émerge de ses infiltrations et collaborations avec de nombreuses communautés issues du web. Son travail fait partie de collections et événements en ligne tels que The Wrong Biennale, real-fake.org, Electrofringe, SPAMM, Glitch Artist Collective, FeltZine, MoCDA et plusieurs autres. Cette pratique connectée est présentée à travers le monde entre autres au Ludwig Museum à Budapest (HU), Centre Culturel Canadien, à Paris (FR), Ramat Gan Museum of Israeli Art (IL), Mapping Festival (CH), Mirage Festival (FR), MUTEK (CA, JP), Dutch Design Week (NL), Sónar+D (ES), CPH:DOX (DK), Gwangju Media Platform (KR) et 6e biennale internationale d’art numérique par ELEKTRA (CA).
© Elias Djemil-Matassov
Installation et sculpture écranique
La souplesse du numérique invite l’artiste à se défaire de la nécessité de créer une œuvre comme finalité. Cinématographie de la Matière Virtuelle est un système connecté qui exploite l’interopérabilité des outils de création numérique pour former un réseau fragile, altérable et éphémère.
Dans ce système, les outils 3D créés avec intention de simuler le réel sont détournés afin de révéler des propriétés réversibles qui leur sont propres, qualifiés de “matière virtuelle” par l’artiste. Ces systèmes procéduraux sont tout d’abord créés pour mieux explorer les propriétés de la matière et demeurent connectés à une interaction filtrée, cryptique ou même inaccessible au public.
Ce rapport indirect avec le système stimule en temps réel cette matière grâce à un croisement entre géométries, textures, matériaux, éclairage et caméras virtuelles. Ainsi, le système est un terrain de jeu pour explorer la frontière entre l'image figurative et l'abstraction qui découle des imperfections de cette cinématographie.