BILL VORN (QC - CA)
Mega Hysterical Machine
ICRA 2019: Robots and Art Program
IEEE International Conference on Robotics and Automation
May 20-24, 2019 Montreal, Canada
BIO - BILL VORN
Basé à Montréal, Bill Vorn est un artiste de l’automation œuvrant sur la scène internationale des arts électroniques depuis plus d'une quinzaine d’années. Ses projets d'installation et de performance utilisent la robotique, le contrôle de mouvement, le son, la lumière, la vidéo et les processus cybernétiques. Il poursuit ses recherches sur la Vie Artificielle à travers une démarche artistique basée sur "l'esthétique des comportements artificiels".
Titulaire d'un doctorat en communication de l'UQAM (Montréal) pour sa thèse sur la "Vie Artificielle comme média", il enseigne les arts électroniques au sein du département d'arts plastiques de l'université Concordia (programme Intermedia/Cyberarts) où il détient le poste de professeur titulaire.
Ses travaux ont été présentés dans de nombreux événements internationaux dont Ars Electronica, ISEA, DEAF, Art Futura, EMAF et Sonar. Il s'est vu attribué le prix Vida 2.0 (1999, Madrid), le prix Leprecon Award for Interactivity (1998, New York), le prix Distinction du Prix Ars Electronica 96 (1996, Linz) et le prix International Digital Media Award (1996, Toronto). Il a travaillé en collaboration avec de nombreux artistes canadiens (dont Edouard Lock, Robert Lepage, Gilles Maheu, Istvan Kantor et LP Demers). Il a fondé le groupe de musique pop électronique Rational Youth avec Tracy Howe en 1981.
Mega Hysterical Machine
La Mega Hysterical Machine est construite en tubes d'aluminium. Elle est composée de huit bras articulés attachés à un corps sphérique. Elle possède un système de détection, un système d'actionneurs et un système de contrôle qui fonctionne de façon semblable au système neuro-végétatif (autonome et entièrement réactif). La machine est suspendue au plafond et ses membres sont actionnés par des valves et des vérins pneumatiques. Des capteurs à ultrasons permettent au robot de détecter la présence des spectateurs dans l'environnement immédiat. Il réagit alors à ceux-ci d'après le nombre de stimuli qu'il reçoit.
L'objectif de ce projet est de provoquer l'empathie des spectateurs envers des personnages qui ne sont rien de plus que des structures de métal articulées. La force du simulacre se situe dans la perversion de la perception de ces créatures, qui ne sont ni animales ni humaines, tout comme dans l'inévitable réflexe d’anthropomorphisme et de projection de nos sensations internes, une réaction déclenchée par tout phénomène mettant nos sens au défi.