Cette œuvre s’appuie sur la trajectoire des repères de l’abstraction, citant les plans de couleur de base de Rodchenko de 1925, en passant par les « zips » de Newman des années 60 jusqu’à l’installation du même nom de Robert Irwin de 2006. En exploitant un ordinateur, des modèles d’intelligence artificielle et des logiciels personnalisés, Biederman ajoute le rêve à la question : « Qui a peur du rouge, du jaune et du bleu ? » Grâce à l’interaction de la machine tentant de résoudre la question, combinée au logiciel de Biederman, un système de collaboration complexe émerge dans cette œuvre confrontante.